Du nouveau concernant l’interdiction d’accès de certains chemins forestiers communaux

Lors du dernier conseil communal, Ecolo Hamois s’est fait le porte-parole de promeneur.euse.s et cavalier.ère.s ému.e.s par le placement de panneaux d’interdiction de circuler sur certains sentiers forestiers communaux.

Cette assemblée a été assez houleuse (voir le compte-rendu ici), le bourgmestre de Hamois reportant la responsabilité sur le DNF qui n’aurait pas prévenu l’administration du placement des nouveaux panneaux.

Nous apprenons maintenant que « pour calmer le débat avec les promeneurs mécontents et les autres amateurs de la forêt », Luc Jadot a organisé « une réunion de concertation » entre les usagers de la forêt et le collège communal le 25 octobre (le texte complet ici). Aucune information n’a été fournie sur les « représentants » de ces usagers et la manière dont ils ont été choisis.

À la suite de cette réunion, trois mesures ont été annoncées :
La mise en place en 2019 d’un groupe de travail « Sentiers » ayant pour objectif de défendre la mobilité douce
– En attendant les recommandations du groupe de travail « Sentiers » le retrait des panneaux problématiques et la tolérance quant à l’utilisation des chemins incriminés par les usagers doux (piétons, cyclistes et cavaliers
L’adoption au prochain conseil communal d’un règlement sur le prélèvement de produits de la forêt dans les bois communaux.

Ecolo Hamois salue ces décisions, et se réjouit que la pression citoyenne et notre interpellation aient conduit à ce compromis. Nous regrettons toutefois fortement de n’avoir pas été associés à la démarche de consultation, et le manque général de transparence de ce dossier.

Notre groupe marque son grand intérêt pour cette commission et espère que le groupe « Ensemble 2018 » fera honneur à son nom en associant nos conseillers communaux à cette initiative qui va dans la bonne direction.

Ecolo Hamois espère également que, dans le futur, le réflexe sera de commencer par une consultation et une réunion de concertation plutôt que de mettre les citoyen.ne.s devant les faits accomplis.