Même si le Schéma de Développement de l’Espace Régional est sans doute améliorable afin de le faire coller davantage avec la réalité (ce qui est par ailleurs l’objectif de l’enquête publique ainsi que de l’avis des communes), nous nous réjouissons de l’important travail de structuration du territoire qui a été réalisé.

Outre la mise en place d’une vision sur le développement de la Wallonie dans son ensemble, nous ne pouvons que nous réjouir des retombées positives de ce document sur les territoires ruraux. Plutôt que de considérer ceux-ci comme des « laissés pour compte », nous y voyons au contraire leur avenir.

A l’instar de la Fédération rurale de Wallonie (FRW), ce document confirme le droit au développement des territoires ruraux. Comme le souligne en effet la FRW, « les habitants des territoires non centraux se voient reconnaître le droit à disposer de services de base qui seront maintenus et développés via des solutions innovantes. Ils disposent légitimement de services visant la convivialité – tels que les maisons de village – qui seront développés. Le développement économique des villages non centraux est explicitement permis ».

Par ailleurs, arrêtons de croire que « faire comme on a toujours fait » et continuer l’étalement urbain garantira l’avenir de nos campagnes. Arrêtons également de considérer qu’il faut faire la ville à la campagne, et que les infrastructures peuvent continuer à se déployer sans autre considération quant à leur emplacement.

Au contraire, nos territoires ruraux méritent une attention toute particulière pour garantir leur attractivité en services de base (écoles, épicerie,…) et y développer, le cas échéant, de nouvelles offres de service (exemple du FlexiTec qui propose une nouvelle offre de mobilité en zone rurale). L’encouragement à placer des infrastructures drainant beaucoup de personnes dans les pôles où ses personnes se trouvent déjà n’est-il pas juste du bon sens ?