La période des grands feux commence et c’est l’occasion pour nous d’en souligner à nouveau leurs bienfaits, en terme social, mais aussi environnemental.

D’un point de vue social, les grands feux sont souvent l’occasion pour les habitants de se retrouver autour d’un verre et d’un repas pour échanger et créer du lien. Ce lien qui manque tant de nos jours et qui permettrait bien souvent d’éviter des conflits de voisinage.

D’un point de vue environnemental, par ailleurs, un grand feu bien organisé est réalisé essentiellement à partir de déchets verts (sapins, arbres morts, coupes de haies, bois non traités, …) collectés en porte à porte et dont les habitants ne réalisant pas de compost se seraient de toute façon débarrassés. Avec pour mérite supplémentaire d’éviter un transport coûteux et polluant vers des centres de traitements déjà en surcapacité de déchets verts.

Et comme un grand feu ne s’organise en général pas n’importe où et se fait généralement à l’écart des habitations, une telle concentration est à privilégier dans la mesure où elle est de nature à réduire les nuisances occasionnées par la réalisation individuelle de feux dans les jardins.

N’hésitons dès lors pas à garder notre bois en réserve pour cet évènement folklorique, de tradition ancestrale, pour faire en sorte que la tradition continue à se perpétuer…

A cet égard, nous tenons à remercier tout particulièrement les jeunesses de nos villages qui font vivre année après année ces évènements sans nécessairement bénéficier d’un large appui financier.

D’ailleurs, ne serait-il pas opportun qu’une attention particulière, notamment financière, soit accordée par la commune à la réalisation de tels évènements ? Une des missions de cette dernière n’est-elle pas justement de maintenir une cohésion sociale forte dans l’entité ?