Alors que les pays du monde entier sont réunis à Marrakech pour la COP22 et essaient de trouver des solutions pour lutter contre les changements climatiques, Hamois refuse une éolienne sur son territoire par idéologie. Complètement déconnecté de la réalité.

La décision du collège d’attenter un recours au Conseil d’État contre l’arrêté ministériel, autorisant l’implantation d’une éolienne à la frontière de notre commune, n’a aucun sens selon nous.

Tout d’abord, après que des décisions aient déjà été prises en haut lieux pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre vu l’urgence climatique, le Bourgmestre, lui, nage totalement à contre-courant.

Ensuite, au niveau économique et social, ce recours bloque un projet d’entreprise intéressant. Celle-ci voulait améliorer son indépendance énergétique et diminuer ses coûts. Mais le promoteur se voit donc empêché de se développer. On entend même parler de délocalisation. Où est la recherche de développer l’emploi local là-dedans ? Des habitants de Hamois travaille d’ailleurs certainement dans cette entreprise voisine.

De plus, est-ce vraiment agir dans l’intérêt général que de gaspiller de l’argent public dans un recours qui a peu de chance d’aboutir?

En outre, le Bourgmestre, disant refuser un débat idéologique en séance, utilise des arguments qui ne sont qu’une façade. Derrière ce recours, il n’y a que des raisons idéologique qu’on retrouve, d’ailleurs, dans les documents du collège.

Pour toutes ces raisons, le groupe ECOLO Hamois a voté contre le recours.

–> Le reportage MaTélé : http://www.matele.be/hamois-assesse-l-eolienne-de-la-discorde_fr

–> Réaction de la société belge Bee, promotrice du projet de Polyone : http://www.lavenir.net/cnt/dmf20161115_00915461/une-eolienne-qui-fait-deja-du-bruit
« Nous sommes un peu abasourdis de la décision du bourgmestre d’Hamois d’aller en recours (…). Les responsables politiques d’Assesse ont parfaitement compris l’intérêt du projet (…). [Ce recours] va coûter de l’argent, à Bee bien sûr, mais aux citoyens d’Hamois aussi. En final, cela contribue aussi à rendre l’énergie renouvelable plus coûteuse. Pour l’intérêt de qui ? Pour quel combat d’arrière garde ?«