Rappelons-le, fin d’année 2015 lors de la confection du budget communal, le collège avait imposé ses réductions budgétaires à la présidente du CPAS. Par conséquent, le Centre d’Action Social (CPAS) avait dû se résoudre à se séparer de son article 60 et de ses aides ménagères.

Quelques mois plus tard, c’est au tour de l’Agence Locale pour l’Emploi (ALE) de Hamois de connaître des difficultés. Elle a dû cesser ses activités pour éviter la faillite. La source du problème est à chercher du côté du fédéral cette fois-ci. En 2011 tout d’abord, Milquet, encore ministre à l’époque, avait décidé d’une ponction des réserves des ALE pour renflouer les caisses du fédéral. ECOLO s’était d’ailleurs opposé à cet décision (voir ici). Plus récemment, on retrouve les mesures du gouvernement wallon, dont l’augmentation des titres et services par exemple, qui enfoncent davantage le clou.

Heureusement, pour cette fois, l’arrêt des services de l’ALE s’est fait sans perte d’emploi pour la commune de Hamois. En effet, les 15 travailleurs ont été transférés à une société privée de Titre et Service de Ciney. Nous pouvons nous réjouir de cette solution qui a été trouvée mais, cependant, on passe d’un service public à une société privée, avec tous les risques et contrainte que cela comporte. Et notre commune perd encore un peu de ses services pour sa population… On assiste donc, à Hamois comme ailleurs, à un affaiblissement de nos services publics, qui sont pourtant une vraie aide aux populations défavorisées, et à des pertes d’emploi non négligeables.