Compte-rendu – Conseil Communal du 03 février 2014.

Le conseil communal ne fut pas très long ce 3 février 2014. Deux points importants ont surtout animé les débats : l’actualisation du SDER et notre demande d’information sur le projet Flexi-Tec.

Pour la deuxième fois, le conseil communal a dû donner son avis sur le Schéma de développement de l’espace régional (pour mieux comprendre le SDER : http://www.hamois.ecolo.be/?Le-SDER-Kesako).

Premier propos déroutant de la part de la majorité : « Nous devons nous positionner sur tout ». Monsieur le Bourgmestre n’aurait pas connu, en 18 ans de mandats, une législature avec autant d’enquêtes publiques. Au contraire, ne pouvons-nous pas justement nous réjouir de pouvoir donner notre avis ? Autres propos déroutants : la peur d’arriver à un système communiste où tout le monde vit ensemble ou encore des inquiétudes par rapport à la violence urbaine et à la pollution qu’un tel système pourrait engendrer…

Après nous avoir donné les arguments classiques (perte d’autonomie communale, clivage ville-campagne), non autrement étayés, et avoir regretté encore une fois les délais trop courts, la majorité n’a donc pas soutenu ce projet de vision d’ensemble de la Wallonie. Pour notre avis complet : http://www.hamois.ecolo.be/?Avis-du-Groupe-ECOLO-sur-le-SDER.

Quant à la question de savoir quelle était la vision de la majorité, et ce qu’elle proposait à la place : pas de réponse ! Doit-on y voir une acceptation tacite, de la part de cette même majorité, de la continuité de l’étalement urbain, accompagné de la sempiternelle rengaine: « On fera ce qu’on a toujours fait » ? Quoi qu’il en soit, nous ne comprendrons pas l’avis de la majorité Ensemble tant qu’elle ne développera pas plus ses arguments.

Le conseil a ensuite suivi son cours avec la situation des caisses, le choix du marché du remplacement des châssis de la Maison des Jeunes d’Achet et de la réparation de la chapelle d’Hubinne, ou encore avec la rétribution, fixée à 6.16€/h, des moniteurs pendant les vacances d’été, le projet de maillage de la Maison de Tourisme et l’information sur la population scolaire.

Avant dernier point, voté dans l’urgence : une convention avec l’INASEP pour le pont effondré à Schaltin. Le pont des brebis à Natoye, point qui devait passer le mois prochain, a été aussi voté par la même occasion. Une anticipation consistant en un inventaire de l’état de ces ponts aurait-elle permis d’éviter d’en arriver à de telles situations ? Nous nous posons la question. En tout cas, nous regrettons, de manière générale, l’absence d’inventaires au niveau des infrastructures communales (routes, ponts, murs, tunnels,…), ce qui empêche, de facto, toute programmation des travaux à venir.

Dernier point à l’ordre jour : une demande d’information de notre part par rapport au Flexi-Tec. Cet appel à projet, proposé aux communes des provinces de Namur et du Luxembourg, a pour objectif d’offrir un nouveau service de mobilité en milieu rural. Ainsi, à la place de continuer à subventionner des bus qui roulent souvent vides en heure creuse, le Flexi-Tec a pour objectif de développer l’offre de bus à la demande. Ce nouveau service innovant et subsidié peut se greffer sur les initiatives déjà existantes, et donc en l’occurrence, dans notre commune, sur le système du taxi social qui connait un certain succès. Au final, le service proposé a pour avantage de coûter moins cher aux finances communales tout comme à l’utilisateur, et de pouvoir profiter à plus de monde ! Pour plus d’information sur ce projet : http://www.hamois.ecolo.be/?Flexi-TEC-une-solution-innovante.

Malgré tous ces points bénéfiques, nous regrettons que la majorité n’argument pas davantage son refus de participer à l’expérience pilote. En effet, elle base ce dernier principalement sur le fait qu’elle a « déjà essayé », en faisant référence au projet Proxibus, dont le fonctionnement était cependant fort différent (celui-ci faisait le tour de la commune à heure fixe pour ramener les citoyens à la maison communale), ainsi que sur le fait que le taxi social fonctionne déjà bien (ce que nous ne contestons pas) et qu’à la différence du FlexiTec, il vient, chercher les gens à domicile. Rappelons néanmoins qu’à notre sens, l’un n’empêche pas l’autre, et qu’à la différence du taxi social, le Flexi-Tec s’adresse quant à lui à l’ensemble de la population.

Quoi qu’il en soit, la commune se prive selon nous d’une opportunité et d’une aide financière qui aurait permis d’étendre le service déjà offert par le taxi social à tous et ce pour un prix moindre. Est-ce ça défendre le caractère rural de notre commune, et assurer les services de base aux habitants des zone rurales ?

Malgré cela, nous espérons toujours pouvoir changer les choses dans notre chère commune bien que le chemin à parcourir nous paraisse décidément encore long !