La réflexion du groupe local d’Ecolo a commencé avec les objectifs poursuivis dans le cadre du Plan Escargot. L’objectif de ce plan était de soutenir les efforts des communes en matière de mobilité douce, en sécurisant, notamment, une série d’infrastructures à l’intention des piétons, cyclistes ou personnes à mobilité réduite.

Nous pensons que dans le cas du site d’Hubinne, par rapport à la situation d’avant, ce n’est pas tout à fait le cas et que les priorités ne semblent pas avoir été définies.
La traversée de la chaussée de Liège nous semble éminemment plus dangereuse. Et même s’il s’agit d’une route régionale, il nous semble que cela aurait été plus crédible si les efforts administratifs et financiers (pour ce qui est d’une éventuelle part communale) avaient été portés sur la sécurisation de celle-ci avant de faire des travaux autre part.

Ceci est surement dû au fait que la majorité fait son shopping aux subventions chaque année sans avoir en tête un plan/schéma d’ensemble. Tout cela semble improvisé et assez opportuniste. Il n’y a pas, pour nous, de politique différenciée propre à la commune dans le domaine des travaux public.
Par ailleurs, rares sont les travaux réalisés par la commune sur fond propre et sans subvention, et ce même si certains seraient pourtant plus que nécessaires. C’est notamment comme cela que l’on voit des situations dangereuses se maintenir, des bâtiments publics et le patrimoine architecturale se dégrader.

Il y a bien un projet d’éclairage sur la zone réhabilitée avec un éclairage de la chapelle mais là aussi, on attend des subsides. Avant d’essayer d’éclairer la chapelle, ne faudrait-il pas d’abord la sauver? Son état de dégradation, pas seulement dû à la tempête, est inquiétant.

Nous sommes demandeurs d’un projet globale sur l’ensemble du site d’Hubinne pour préserver l’ensemble de la qualité du lieux (le paysage mais aussi le patrimoine, le lieu de mémoire, un lieu aux qualités architecturales à préserver,…) tout en le réadaptant aux activités humaines qui s’y déroulent (Sport, culture et social). Celui-ci devrait s’étaler sur le site, et ses alentours, de l’OCTC à l’école communale et jusqu’au carrefour proche de l’ancienne poste de Hamois.

Mais peut-être aurait-il fallu commencer par cela? Avec un vrai phasage de ce qui est à faire et dans le bon ordre de priorité. C’est de la responsabilité politique d’organiser et de prioritiser. Deux mots souvent oubliés / ignorés de la majorité actuelle?

Il ne faut en tout cas pas oublier le public. C’est lui qui doit s’y retrouver et s’approprier les aménagements. Le public ce n’est pas seulement les parents de l’école ou la CCAT mais c’est aussi les usagers, les habitants du quartier, les organisations qui y pratiquent des activités, le CPAS, les amoureux des paysages et/ou du patrimoine, les gardiens de la mémoire, les acteurs du tourisme et du développement rural, et tous les habitants d’ici et ailleurs concernés/intéressés par ce lieu pour quelques raisons que ce soit.

Tous les aménagements publics devraient faire appel, entre autres, à des architectes paysagistes. Nous sommes persuadés que l’amélioration du cadre de vie conduit à une amélioration du moral de la population avec un impact positif sur la santé (et sur les finances publiques, via la sécurité sociale). La traversée de nos villages est terriblement triste (gris bétonné).
Il y a donc du travail. Pourvu que la prochaine majorité soit plus sensible à cela.